Vous avez aimé le film
« Vu du ciel » de Yann Arthus Bertrand, « le Grand Bleu »
de Besson et le film d’auteur « Passe-moi le sel pour mes chaussettes
sales qui sont sur le lavabo bleu » de Sophifonsec (passé, c’est vrai, un
peu inaperçu aux yeux du grand public, mais remarqué par la profession)…Alors
vous adorerez l’exposition photo : elle est pas belle la vie !!!
(Gaspard Proust, canal plus, humour noir). Pour vous y rendre, rien de plus
simple : descendre la fenêtre de votre ordinateur, prendre à droite avec
la souris en direction de la barre de défilement verticale, descendez ensuite
la fenêtre jusqu’à apercevoir l’ensemble du cadre de projection des photos…N’hésitez
pas à rentrer, c’est gratuit… Bon expo !
Fais tes Wallis...
lundi 24 juin 2013
lundi 13 mai 2013
Au pays des Kiwis !!
Après
de longs mois d’absence, l’équipe de rédaction de fais tes Wallis reprend du service pour le plus grand plaisir de
ses abonnés... Les mecs, ça fait 10 fois qu’ils commencent leur article avec la
même intro !!!
Bon,
alors on reprend :
-
Sophie, tu peux écrire l’article sur la Nouvelle
Zélande
-
Ah non, vas y toi, moi je m’occupe des photos,
-
Je ne peux pas Sophie, j’ai piscine. En plus, je
travaille beaucoup en ce moment. Je commence à 9h00 par la pause café, après on
doit faire un debrief sur jean paul qui a quitté sa femme pour la secrétaire de
la mairie avec tout ça, j’espère au max rentrer vers 13h ce soir. Mais pour qui travaille David ??? la réponse
au prochain numéro
-
Allez s’il te plaît, je ferai le prochain
article
-
Ok, c’est bon je m’en occupe (Ah, bah il est
temps, 20 lignes et toujours pas un mot sur la Nouvelle Zélande, mais qu’est ce
qu’il fait bon sang, allez grouille David)
Alors,
il était une fois Sophie et David en vacances au pays des Kiwis, des All
blacks, des maoris, des voiliers, des parcs nationaux, des otaries et des
kangourous, euh ça non c’est en Allemagne. Ils embarquèrent dans un van peint
par des artistes peintre qui peignent des vans…On était bien dans le cliché, la
Nouvelle Zélande entre jeun’s avec un van tagué, il manquait plus que les dread
locks, les yukulélés (non ça on avait), l’herbe (ah ba, ça aussi on
avait !!! humour je précise). Bon, pour résumer on était fin prêt pour
arpenter les collines verdoyantes et avaler les kilomètres de ce beau pays qu’est
la Nouvelle Zélande. A nous, les plages paradisiaques de sable doré du
Northland, les fumerolles, les geysers et les eaux chaudes de Rotorua (centre
de l’île du nord). Mais, il faut avouer que notre coup de cœur était plutôt
pour l’île du Sud. Les kiwis ont vraiment des paysages sublimes à perte
d’horizons et totalement préservés. On passe des criques découpées du littoral,
au désert de roche en passant par les hauts plateaux volcaniques où les neiges
éternelles renforcent l’idée d’une nature sauvage et indomptée…Oh dame nature, qui
es tu, toi qui recèle dans tes ruisseaux les vérités cachées d’un monde fuyant
la main de l’homme. Après la description des attraits de la Nouvelle Zélande,
intéressons nous maintenant à la partie immergée de l’iceberg (gnark, gnark,
gnark), ma partie préférée !!!
Les villes : On peut pas vraiment parler de ville mais plutôt de décor de film Western mêlé à une ambiance de films de « mort vivant ». Arrêt sur image : une route principale coupées par des routes secondaires perpendiculaires, des boutiques à moitié fermés dans lesquels se tiennent les patrons aux aguets, prêts à déguener leur fusil à pompe si un gars trop louche et livide rentre en titubant dans leur échope en gromelant arrrrrhhh, arrrrrhhhh (style mort vivant), des ballots de paille qui balayent les rues, des règlements de compte au pistolet entre deux cow boys au milieu de la Main Street, des maisons en bois désuées, quelques fermiers qui parlent un anglais du fin fond du Kansas et qui pourraient bien être les morts vivants tant redoutés, bienvenue à STRANGE TOWN.
Les villes : On peut pas vraiment parler de ville mais plutôt de décor de film Western mêlé à une ambiance de films de « mort vivant ». Arrêt sur image : une route principale coupées par des routes secondaires perpendiculaires, des boutiques à moitié fermés dans lesquels se tiennent les patrons aux aguets, prêts à déguener leur fusil à pompe si un gars trop louche et livide rentre en titubant dans leur échope en gromelant arrrrrhhh, arrrrrhhhh (style mort vivant), des ballots de paille qui balayent les rues, des règlements de compte au pistolet entre deux cow boys au milieu de la Main Street, des maisons en bois désuées, quelques fermiers qui parlent un anglais du fin fond du Kansas et qui pourraient bien être les morts vivants tant redoutés, bienvenue à STRANGE TOWN.
Ça
c’est la première partie, parce qu’il me reste à vous parler de la gestion de
l’environnement et de la nature en Nouvelle Zélande. Loin de moi, l’idée de
lancer un débat sur la gestion durable de notre planète, mais comment peut on
considérer que l’on vie en osmose avec dame nature, quand on nous interdit de
quitter le chemin principal aménagé avec des petits gravillons et des terre
pleins à 2000 mètres d’altitude en montagne, alors que la nature sauvage immense
est autour de nous. Tu te sens dans un éco musée où encore un jardin public
mais pas du tout dans la nature sauvage. Tu en viens même à avoir peur de te
faire gronder par le méchant petit ranger (genre de super flic de
l’environnement) si tu sors du chemin pour pisser derrière un arbre. En gros,
tu regardes la nature sauvage à côté de toi qui est mise sous cloche mais tu ne
vis pas avec. Alors que trouver des solutions pour permettre à l’homme de jouir
et de profiter de la nature tout en la respectant me semble être un enjeu beaucoup
plus excitant et permettant de trouver des solutions durables, plutôt que de tout
cloisonner, ce qui est contre nature car tout est interconnecté dans notre
monde. Voici la différence entre la vision anglo saxone et latine de la gestion
de l’environnement. Eh vous de quel bord êtes vous ?
Allez images !!!
lundi 18 mars 2013
Tahiti Nuiiii
Le boulot a parfois du bon comme par exemple voyager et découvrir des petits bouts du Pacifique...
Et oui !! J'ai eu la chance de partir 10 jours à Tahiti, destination de rêve, avec une partie de mon équipe du Comité Organisateur des mini-Jeux ! Au programme : colloque des télévisions du Pacifique organisé lors d'un super festival de films et documentaires océaniens (malheureusement, on n'a pas eu le temps d'en regarder un seul...) et signature d'une convention avec France Télévisions pour la couverture médiatique des mini-Jeux.
Entre rendez-vous, présentations et conférences de presse, on a quand même réussi à s'évader un peu de Papeete (une vraie ville avec bouchons, pollution, et tout se qu'on n'aime plus) pour découvrir les merveilles de cette destination qui fait rêver tout le monde et dont Nico et Caro m'avaient tant parlée : cascades, plages de sable noir, petits cocktails aux couchers du soleil, et surtout... Moorea !!! Je suis tombée amoureuse de cette île, montagneuse et découpée, sauvage et accueillante, paradisiaque, mais pas clichée, on s'y sent bien, on a envie d'y rester et de s'y installer sur ce petit bout de terre, avec son amoureux... Petit tour de scoot oblige, on est monté tout en haut pour le point de vue, mais surtout pour que je puisse repérer les lieux de nos futurs boulots : pour David le lycée agricole de Morrea, et pour moi la super usine de Jus de fruits locaux : Rotui !
Je sais, je suis pas aussi drôle que notre David préféré, mais il n'était pas là malheureusement (c'est la seule chose qui m'a manquée pendant ces 10 jours pour être au Paradis...). Mais promis, c'est lui qui rédige le prochain article !
On vous embrasse fort
Et oui !! J'ai eu la chance de partir 10 jours à Tahiti, destination de rêve, avec une partie de mon équipe du Comité Organisateur des mini-Jeux ! Au programme : colloque des télévisions du Pacifique organisé lors d'un super festival de films et documentaires océaniens (malheureusement, on n'a pas eu le temps d'en regarder un seul...) et signature d'une convention avec France Télévisions pour la couverture médiatique des mini-Jeux.
Entre rendez-vous, présentations et conférences de presse, on a quand même réussi à s'évader un peu de Papeete (une vraie ville avec bouchons, pollution, et tout se qu'on n'aime plus) pour découvrir les merveilles de cette destination qui fait rêver tout le monde et dont Nico et Caro m'avaient tant parlée : cascades, plages de sable noir, petits cocktails aux couchers du soleil, et surtout... Moorea !!! Je suis tombée amoureuse de cette île, montagneuse et découpée, sauvage et accueillante, paradisiaque, mais pas clichée, on s'y sent bien, on a envie d'y rester et de s'y installer sur ce petit bout de terre, avec son amoureux... Petit tour de scoot oblige, on est monté tout en haut pour le point de vue, mais surtout pour que je puisse repérer les lieux de nos futurs boulots : pour David le lycée agricole de Morrea, et pour moi la super usine de Jus de fruits locaux : Rotui !
Je sais, je suis pas aussi drôle que notre David préféré, mais il n'était pas là malheureusement (c'est la seule chose qui m'a manquée pendant ces 10 jours pour être au Paradis...). Mais promis, c'est lui qui rédige le prochain article !
On vous embrasse fort
mardi 5 février 2013
Un petit déjeuner anniversaire !!!
Sophie a soufflé ses 26 bougies ce matin au milieu du pacifique avant de s'envoler pour Tahiti !!!
Il y' a des anniversaires plus difficiles que d'autres...
Bon voyage mademoiselle et bon anniversaire !
je pense très fort à toi (c'était la phrase romantique du post). David
mercredi 30 janvier 2013
Une petite surprise
Pour vous dire Bonne Année, on a voulu être original... Voici une petite vidéo surprise pour vous.
On ne déchiffre pas très bien le message, mais vous l'aurez compris, on vous souhaite une très très belle année 2013, et de notre petite ile, on ne vous oublie pas...
On vous embrasse fort
On ne déchiffre pas très bien le message, mais vous l'aurez compris, on vous souhaite une très très belle année 2013, et de notre petite ile, on ne vous oublie pas...
On vous embrasse fort
dimanche 6 janvier 2013
Article perdu...
Sophie et David sont las, ils s’allongent dans leur lit au falé d’Alele ; C’est alors que David entama la discussion :
« - Sophie, j’ai retrouvé les photos de la venue de tes parents !!! Pourrions nous les mettre sur notre blog ?
- Mais que diable, il y’a bien trois mois qu’ils nous ont quitté pour le continent, il me semble que cela est un peu tard pour raconter le récit de mes parents.
- Je me disais que cela pouvait motiver d’autres personnes à venir nous voir ( gros appel du pied !!!) et puis je voulais leur rendre hommage. Ils sont tellement gentils tes parents, beaux, forts, intelligents et en plus de cela curieux, sympathiques, drôles, à l’écoute, ouverts, vifs d’esprit...bref superbes
- dans ce cas, j’accepte,
- Super, au fait Sophie, tu as bien mis l’adresse mail de tes parents dans la liste de diffusion du blog,
- Oui, pourquoi ?
- Pour rien…
lundi 1 octobre 2012
Destination Futuna
Face à la concurrence impitoyable
qui règne actuellement sur la blogosphère (http://deuxième-saison.blogspot.com.ar/), l’équipe de Fais tes Wallis se doit de réagir face aux bloggeurs argentins (en plus de nous mettre des pâtées au rugby, ils produisent trois fois plus d'articles que nous...Il font travailler les enfants, c'est pas possible) !!! Il faut frapper fort !!! Mierda !
So, Nous avons donc tout d’abord pensé à une phrase choc :
So, Nous avons donc tout d’abord pensé à une phrase choc :
« Wallis et Futuna, plaque
tournante du trafic d’ivoire… » le blème, y’a pas d’éléphant à Wallis...
Ou à l’annonce bien racoleuse à
la mode M6 :
« Wallis et Futuna, des îles au paysage
idyllique, mais qui cachent une toute autre réalité. Lieu de débauche pour
la jeunesse dorée américaine, ICI, le sexe et l’alcool sont des institutions.
MAIS Qui tire les ficelles de ce marché juteux ???? » Le blème, c’est
qu’il n’y a pas de jeunes ricains bourrés à Wallis (ils ne savent pas où ça se
trouve).
Mais on a trouvé mieux. Le récit
d’une île, mais pas n’importe quelle île : Futuna (El manifico Futuna pour
les argentins). C’est le genre d’île dont tout le monde s’en fout sauf THALASSA...
Tu sais, cette émission du vendredi soir qui t’annonce le weekend et qui te
transforme une lopette en un véritable marin rêvant d’aventures à travers les
océans. Faute de bateau, tu te prépares quand même à ce grand voyage devant ta
télé en mangeant les bulots et les huitres avec ton pain de seigle que ta femme
a commandé la veille pour te mettre, comme qui dirait, dans l’ambiance !!!
Bref, revenons-en à nos poissons. Futuna, en dialecte local, la petite sœur
oubliée, porte magnifiquement bien son nom. Ses 2000 habitants vivent des
tarots, des ignames et de la pêche. C’est vrai que Futuna, c’est une île à la
Thalassa : imagine les arrêts sur image sur les bateaux en bois rouge et
vert échoués sur le sable blanc qui appartiennent à de vieux pêcheurs usés par
le temps et dont les yeux verts, contrastants avec les rides sombres et
marquées de leur visage (nouvel arrêt sur image du caméraman), transpercent ton
écran pour atteindre ton cœur et t’amènent à chuchoter à l’oreille de ton
voisin « C’est ça la vraie vie, fils » (dédicace à Petelo).
On ne rigole pas : Futuna
est une île sincère qui te prend aux tripes, une île où tu pleures de joie quand tu pousses avec 10 gars de lourdes embarcations sur des rondins de bois pour
les mettre à l’abri des marées, au sec et qu’après tu joues dans les vagues comme
un gosse avec ton pote. Futuna, c’est aussi des femmes et des hommes d’une générosité et
d’une sincérité presqu’innocente, saine. Une population indemne des vices de la
société de consommation. L’argent est absent dans les rapports humains.
Retrouver ces qualités humaines a quelque chose de rassurant et d’agréable.
Elle te donne envie de rester là auprès d’eux. Dans ces moments là, tu apprends
aussi le silence pour connaitre et apprécier l’autre. La qualité d’un homme se
juge à ses paroles et ses actes. Tu ne peux pas te mentir bien longtemps à
Futuna... C’est une île qui t’oblige à être vrai, à t’assumer tel que tu es.
Tout ça, tu le ressens à travers les rencontres mais aussi dans cette nature
sauvage, vierge. Les baies surmontées de ses falaises verdoyantes créent une
ambiance qui te murmure : « vis simple mec, reste humble et paisible,
prends le bonheur à l’état brut, sans artifices… Tu es chez toi. » En fait,
c’est ça, Futuna a beau être à l’opposé de la vie occidentale, et bien, tu te
sens quand même chez toi, parce que cette île t’ amène à faire des choses
naturelles alors que c’est la première fois que tu les réalises.
Certes, on ne vous a pas parlé
des randos magnifiques, de la pêche à la ligne, des nuits aux îlots, mais nous
avions envie de vous parler autrement : avec sincérité et parfois même
avec innocence. C’est peut-être ça l’esprit Futuna. Nous avons misé pour une
séquence émotion. Vous l’aurez peut-être trouvé clichée : l’histoire
d’occidentaux à la recherche d’exotisme, avec un doux parfum de retour aux sources…
Mais nous nous en défendons, car nous n’étions ni dans l’attente, ni dans la
quête d’un fantasme, nous avons été tout simplement surpris par ce petit bout
d’île et ses habitants.
Pour La Famille TAKASI et PETELO
Sophie, sors les mouchoirs, et
les photos…
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